La zakât ou zakat ou zakkat ; mot arabe traduit par « aumône », est le troisième des piliers de l’islam
Le musulman est tenu de calculer chaque année lunaire (hégire) ce montant et le donner aux gens les plus pauvres de sa communauté.
Historiquement, dans les pays islamiques, c’était l’Etat qui récoltait la zakat et qui la redistribuait.
Les non-musulmans, c’est-à-dire les dhimmis essentiellement les juifs et les chrétiens, devaient s’acquitter alors d’un autre impôt nommé djizyah, une taxe de capitation variable qui leur était imposée pour retenir leur droit de culte et d’exemption de combattre pour les musulmans.
Les bénéficiaires de la zakât sont cités dans le Coran : « La zakât est destinée aux pauvres, aux indigents, à ceux qui le prélèvent, à ceux dont les cœurs sont à gagner [à l’islam], à l’affranchissement des jougs, à ceux qui sont lourdement endettés, dans le sentier d’Allah, et pour le voyageur (en détresse). » Le Coran (IX, 60)
La zakat est donc redistribuée aux pauvres, aux nécessiteux qui possèdent trop peu pour vivre d’une manière décente, aux esclaves afin de les affranchir et aux captifs afin de verser la ranà §on qui leur rendra la liberté. Elle sert aux surendettés, parfois incapables de s’acquitter de transactions qui ne comportent pas d’offense à la morale.
Elle sert pour les missions de conversion et peuvent bénéficier aux nouveaux convertis dont la foi n’est pas encore ferme afin de les aider dans le sentier de Dieu.
Les « fils du chemin » (les voyageurs en détresse, les pèlerins) à qui l’on doit une assistance charitable en bénéficient également.
Les personnes qui s’occupent de récolter la zakât en percoivent une part.
La zakât al mâl (aumône légale) est imposée annuellement sur les ressources financières supérieures à 85 grammes d’or (2,5 % d’acquittement), le bétail, les marchandises, les ressources extraites du sol, les fruits, légumes, céréales.
Le Coran contient plus de 80 versets concernant la zakât et l’obligation de s’en acquitter. Cette aumône est considérée comme un droit des pauvres de prélever dans le surplus des plus riches.
« Soyez assidus à la prière, faites l’aumône, vous retrouverez auprès d’Allah le bien que vous aurez acquis à l’avance, pour vous-même. » Le Coran (II, 110)
« Prélève une aumône sur leurs biens pour les purifier et les rendre sans taches. » Le Coran (IX, 103)
Si la richesse d’une personne constitue plus de 85 grammes d’or, elle est soumise à la zakat.
c’est 2,5 % du (Chiffre annuel épargné + Métaux précieux (sauf bijoux personnelles) )
Le seuil d’imposition de la zakat est de 85g pour l’or, 595g pour l’argent. Tous les ans les musulmans doivent se renseigner sur le prix du gramme d’or du pays où ils résident et le multiplier par 85 pour connaître le seuil d’imposition de la zakat sur leur argent personnel. Terrain, immeuble, bâtiment (non soumis à la vente) - Le minimum imposable est estimé en dollars et en d’autres billets de banque à l’équivalent de 20 mithqal d’or ou 140 mithqual d’argent selon leur prix du moment où vous devez acquitter la zakat en dollar ou en d’autres monnaies.